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Covid-19 : ces PME occitanes qui adaptent leur production

Covid-19 : ces PME d’Occitanie qui adaptent leur production

Masques, gels hydro alcooliques… Aux quatre coins de la région, le savoir-faire de certaines PME est utile pour la fabrication, en urgence, de matériel de protection sanitaire, face à l’épidémie de Covid-19. Chaque entreprise respecte bien sûr les mesures de protection sanitaire pour ses salariés : lavage régulier de mains, gel hydro alcoolique à disposition, distances de sécurité entre les opérateurs… Tour d’horizon.

Aucamville (31) : Femso Industrie passe de l’aéronautique à des visières de protection
PME de 12 salariés, spécialisée dans la mécanique de précision pour l’aéronautique, le sport automobile, le pétrole et le nautisme, Femso Industrie a réorienté la totalité de sa production, le temps de la crise, dans la fabrication de visières en plastique. Ces visières sont dotées de trois accroches métalliques, pouvant se fixer à n’importe quelle casquette. «nous sommes partis du principe que tout le monde a une casquette dans son placard, explique Gilles Verhelst, gérant.

Le matériel produit, léger, est destiné aux personnels soignants, aux Ehpad, aux médecins et aux centres de santé d’urgence. » Le produit, industrialisé à partir du 19 mars, a été testé par le conseil de l’ordre des médecins de la Haute-Garonne. 400 kits sont fabriqués chaque jour. « Nous travaillons à une refonte de nos processus industriels, pour augmenter cette cadence de production. Cela implique un travail d’adaptation, une réorientation des flux et la mise en place de stock de sécurité, avec la définition d’un seuil de réapprovisionnement », détaille le dirigeant, ancien consultant de Space et aussi à la tête d’une société de conseil (AC Factory).

L’objectif de l’opération est « sociétal, sans pour autant que nous perdions de l’argent. Le coût diffère selon les destinataires : nous vendons un peu plus cher aux industriels, et un peu moins cher pour les soignants ». Les prix de vente ont été fixés « en quatre jours », selon la méthode Activity Based Costing (méthode des coûts par activité). L’intérêt est aussi dans le maintien, en interne, d’une activité, alors que la moitié des salariés est en chômage partiel. « Avec ce projet, nous passons du mode survie et à une augmentation de la production », relève Gilles Verhelst.

 

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